Comme pour l’ensemble des productions, les éleveurs de volailles sont confrontés à une forte augmentation de leurs coûts de production. 

En un an, l’indice aliment ITAVI a progressé de près de 20% (décembre 2021/ décembre 2020). Cette hausse concerne de nombreux autres postes de charges ayant un poids non négligeable dans le coût de production du poulet. Les perturbations des marchés liées au COVID entraînent une flambée du coût des matières premières, synonyme de hausse très importante des charges : 

- C’est le cas pour le gaz : de + 10 à 15% en un an 
- L’électricité : + 12% 
- L’enlèvement des volailles : + 3 à 4% 
- La litière : augmentation du prix des copeaux de 10% en un an 

Outre ces augmentations de charges, la filière volaille de chair est confrontée du fait de la crise COVID à un allongement des vides sanitaires, impactant les résultats des éleveurs. 

Malgré de nombreux échanges avec les industriels, à ce jour aucune revalorisation des contrats n’a été obtenue. 

La loi Egalim 2 doit protéger la rémunération des agriculteurs, garantir une meilleure répartition de la valeur au sein de la filière et une juste rémunération de l’ensemble des maillons en prenant en compte des indicateurs de coût de production. 

A ce jour, pour la filière volailles de chair, l’indice servant de référence dans les contrats est l’indice aliments publié par l’ITAVI. 

Certes, celui-ci représente 65% du coût de production en volailles de chair, mais il est primordial que soit intégré des indicateurs complémentaires tels que le coût de l’énergie du bâtiment, … afin de tenir compte de l’évolution de ces autres postes de charges. 

Une revalorisation des contrats est indispensable pour maintenir une production dynamique en Pays de la Loire et donc les emplois de l’ensemble de la filière.