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La FDSEA 53 et les Jeunes Agriculteurs 53 ont démontré leur détermination à s’opposer à l’accord avec le Mercosur à travers une série de manifestations marquantes. Plus de 200 agriculteurs se sont mobilisés dimanche dans

Les éleveurs peuvent commencer à déposer de lundi 18 novembre dès 17h et ce, jusqu’au vendredi 6 décembre 14h.  Ce dispositif de téléservice est opéré par FranceAgriMer et instruit par les DDT. Les informations relatives au

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Depuis le mois d’août, Jeunes Agriculteurs et la FNSEA demandent un appui spécifique et rapide pour les agriculteurs qui doivent faire face à une année exceptionnelle, tant sur le plan climatique que sanitaire, aux conséquences

Une vingtaine d’élus laitiers des départements bretons et ligériens se sont retrouvés cette semaine à Carhaix dans le Finistère pour le séminaire de la FRSEA Ouest section lait. Première étape la visite de l’usine de

Témoignage d’Aurélien Ragot, responsable de la section « Agriculture biologique » à la FDSEA 53 Pouvez-vous nous expliquer l’approche de la FDSEA 53 concernant l’agriculture biologique ? Aurélien Ragot : La FDSEA 53 défend une

Alors que la Pac 2023-2027 a montré ces deux dernières années son incapacité à s’adapter aux réalités du terrain, les réseaux FNSEA et JA, en Mayenne comme ailleurs, n’ont cessé de se mobiliser pour faire

La Chambre d’agriculture des Pays de la Loire vous invite à une « journée technique avicole », le 26 novembre 2024 de 10h à 16h au Campus de Pouillé – Salle amphithéâtre – Les Ponts-de-Cé (49). Destinée

Dans un courrier adressé par la FDSEA et JA à la Préfecture de Mayenne le 23 octobre dernier, nous indiquions à l’administration les difficultés rencontrées par les agriculteurs pour respecter les règles afférentes à la

Violences : jusqu’où cela va-t-il aller ?

Dans la nuit de dimanche à lundi, un jeune agriculteur de Loire-Atlantique a été victime de violences physiques et a vu l’un de ses bâtiments agricoles incendié, visiblement par des militants écolos. Interview de Dominique Rousseau ?

Je tiens d’abord à apporter tout mon soutien à ce jeune agriculteur, blessé et choqué, ainsi qu’à sa famille qui l’est tout autant. Nous attendons de la part des autorités et de la justice une réponse d’une très grande fermeté lorsque les auteurs de ces méfaits seront interpelés, et j’espère qu’ils le seront ! Car c’est un pas supplémentaire vers la violence et la stigmatisation de notre métier qui vient d’être franchi. Au début c’était les réseaux sociaux, puis ça a été les tags dans les exploitations, puis les intrusions sans effraction, puis les intrusions avec destruction de matériel comme chez les maraichers nantais ce printemps. Aujourd’hui, ce sont les violences physiques et les incendies. C’est quoi l’étape d’après ? Un agriculteur mort ou un militant mort parce que l’agriculteur se sera défendu ? 

Son appartenance au réseau FNSEA – JA pourrait être un des motifs de l’agression au vu des tags laissés sur la route, anti-FNSEA et anti « agro-business ». Cela vous inquiète-t-il ?

Bien sûr. Comment ne pas l’être ? Un certain nombre de responsables et d’agriculteurs de tout le grand Ouest ont reçu en juillet des lettres anonymes, avec des menaces très claires de passage à l’acte visant à incendier et détruire ce prétendu « modèle agricole » et ceux qui le défendent. Chez ce jeune agriculteur, ils ont incendié le bâtiment qui abritait le pulvé, qui est le symbole absolu pour eux de cette agriculture à combattre. Il y a des disciples complètement fanatisés de ce genre de lutte, notamment en Loire-Atlantique où sont regroupés bon nombre de ces activistes, que l’on a aussi vus à Sainte-Soline sur les mouvements anti-bassines. Certes, ils sont extrêmement minoritaires au sein de la population générale, qui globalement nous soutient. Mais on assiste à une forme de radicalisation de ces mouvements et de banalisation de la violence, entretenue par certains discours politiques extrêmement complaisants, et d’un manque de fermeté générale. Comment par exemple expliquer que sur le procès des activistes anti-élevage au tribunal du Mans, la justice ne soit toujours pas rendue 3 ans après les faits ? Comment expliquer que le Conseil d’Etat ait suspendu la dissolution des Soulèvements de la Terre cet été ? Tout cela leur amène un sentiment d’impunité, et leur donne des ailes pour aller toujours plus loin.

La plupart des élus politiques ont dénoncé les faits de violence dont a été victime ce jeune agriculteur. Mais d’une manière générale, diriez-vous que les politiques ont une part de responsabilité dans ce climat de défiance ?

Oui. Certains plus que d’autres, notamment ceux qui soufflent sans arrêt sur les braises en expliquant que l’agriculture est à l’origine de tous les maux de la Terre. Mais il y a aussi tous les autres, les modérés, qui viennent bien-sûr condamner les violences quand elles ont lieu comme ici, mais qu’on n’entend pas beaucoup monter au créneau lorsque nous subissons des attaques en règle du conseil d’Etat, ou de la cour des comptes, ou pire encore de notre ancien ministre de l’Agriculture, Bruno le Maire, aujourd’hui ministre de l’Économie. Tout cela entretient une petite musique de fond. En ne menant pas la bataille politique, en n’étant pas clairs avec les gens sur les enjeux de souveraineté alimentaire, en laissant le flou s’installer sur certains débats, ils nous laissent en première ligne à devoir justifier de notre modèle agricole. Et donc en premières cibles de ces militants.