Chaque commune du département est rattachée à un des 6 bassins. Chaque bassin dispose d’une station de suivi du
débit du cours d’eau concerné, à partir duquel des seuils sont établis pour le déclenchement des restrictions éventuelles. Le bassin de l’Oudon est aussi doté d’un suivi du niveau de la nappe d’eau à Ballots pour une surveillance précoce au printemps.

4 niveaux de restrictions prévus 
Pour rappel, 4 niveaux de restrictions sont prévus dans l’arrêté cadre sécheresse : vigilance, alerte, alerte renforcée et crise. Le seuil de vigilance vise surtout à une sensibilisation sur l’utilisation de l’eau et les économies possibles auprès du grand public et des collectivités. Dès le seuil suivant d’alerte des restrictions d’usages se mettent en place.
L’agriculture est concernée dans son activité, notamment pour la partie irrigation. Le cadre ci-dessus donne les restrictions pour l’arrosage des grandes cultures et des prairies en aspersion ou pour des systèmes localisés.
L’irrigation est interdite en aspersion dès le seuil d’alerte renforcée et à partir du seuil de crise en mode localisé.

Un nouvel arrêté mais peu de changements
La version 2023 évolue peu vis-à-vis de celui en vigueur en 2022. Elle voit d’abord une harmonisation de la présentation des usages par catégories d’utilisateur selon le modèle national. Elle introduit le piézomètre de référence sur l’Oudon afin d’avoir un indicateur précoce d’une tension potentielle sur le territoire durant l’été. De ce fait, le bassin de l’Oudon est actuellement en vigilance en raison du faible niveau de la nappe. Elle relève le seuil de crise sur le bassin de la Sarthe aval, ce qui entrainera une période de crise atteinte plus rapidement.