À l’occasion d’un discours aux Assises de la FNPL (producteurs de lait, FNSEA) le 7 décembre, le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau a affirmé vouloir trouver «une réponse au premier semestre 2024» pour agir sur le mode de calcul des ratios de prairies permanentes conditionnant le passage d’une région en régime d’autorisation préalable ou d’interdiction de retournement des prairies. La méthode utilisée pour calculer l’évolution des surfaces est contestée, notamment par la FNSEA. «Il faut qu’on essaye d’abord de mieux documenter ce que sont les prairies, il y a peut-être un problème de dénombrement surfacique», a déclaré le ministre. «Une prairie, c’est une prairie, qu’elle soit déclarée Pac ou non», poursuit-il. «Je ne sais pas si c’est possible, mais ça peut être une piste», indique-t-il toutefois. «Je constate l’impasse dans un certain nombre de territoires», a-t-il précisé lors d’un point presse. Les marges de manœuvre du ministère sont limitées, ces règles découlant de la réglementation européenne sur la Pac. Les changements possibles porteront «plutôt sur la façon de quantifier» les prairies, explique le ministre.
Tenues d’abord à Mayenne la semaine dernière, puis à Saint-Samson mercredi, les trois réunions organisées par la FDSEA et Polleniz sifflent le top départ de la cinquième campagne d’opérations collectives de régulation des corneilles noires