Renouvellement syndical de la FDSEA 53
Pauline COLLET GASTINEL
Le 16/02/2023 à 11:35 I
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Florent Renaudier, président de la FDSEA 53, et Mickaël Guilloux, secrétaire général, ont été reconduits dans leurs fonctions lundi 13 février par le conseil d’administration du syndicat majoritaire pour un deuxième mandat de 3 ans.
« Nous sommes la seule force syndicale dans le département à avoir un maillage aussi dense dans le territoire », a déclaré Florent Renaudier, lundi 13 février, juste après sa réélection au poste de président de la FDSEA de la Mayenne pour un second mandat de trois ans.
Mandat pour lequel, l’éleveur laitier et de volailles de Laubrières sera épaulé par le même secrétaire général que précédemment, à savoir Mickaël Guilloux, éleveur de porcs à Astillé, et entouré d’un bureau couvrant les diverses productions agricoles du département et révélateur de la densité du maillage syndical

À peine réélu, le président a demandé à ses troupes de passer à l’action. Ainsi, pendant deux jours, dans les différents cantons syndicaux, des affiches ont fleuri, collées par les représentants locaux et cantonaux de la FDSEA et des JA de la Mayenne avec comme mot-clef : #sauvetonpaysan et rappeler l’importance de l’alimentation.
3 affiches : 3 thématiques
1. N'importons pas l'alimentation que nous ne voulons pas !
La souveraineté alimentaire avec l’accord entre l’Union européenne et le Mercosur qui redevient d’actualité avec le risque d’importation de denrées alimentaires produites sans respecter la législation européenne ou française. 'Si on veut une alimentation de qualité, il faut qu’elle se retrouve dans nos assiettes'
2. Un agriculteur mayennais nourrit en moyenne 4 000 personnes par an
La deuxième affiche sert à montrer l’importance de l’agriculture en Mayenne.
Un chiffre basé sur un savant calcul du cumul des apports nutritionnels que produit un agriculteur moyen de la Ferme Mayenne.
3. Vous pensez que l'agriculture c'est... C'est plutôt ça
Elle affiche le ras-le-bol des agriculteurs submergés par des réglementations et des contrôles de plus en plus pointilleux à tel point que lorsque le contrôleur vient dans les fermes, on ne sait pas où commence le contrôle et jusqu’où il peut aller. C’est le flou total !
'La France a fait le choix d’une agriculture à taille humaine, mais d’une réglementation de taille industrielle'
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