Alors que nous sommes à un mois de la fin des négociations commerciales, les actions des producteurs de lait se multiplient ces dernières semaines dans l’Ouest, ciblant les transformateurs comme la distribution ou encore l’Etat. 

Les premiers retours ne sont pas satisfaisants. 

Il est désormais terminé le temps où le prix du lait servait de variable d’ajustement aux entreprises de la filière. La loi EGA 2 est là, elle a été adoptée et doit maintenant être appliquée par tous. Le prix de la matière première agricole est désormais sanctuarisé dans les négociations commerciales et doit être lié aux coûts de production. Des indicateurs reconnus par l’interprofession et validés par Bruxelles existent, ils doivent être utilisés. Tous les produits vendus sur le marché intérieur de marque nationale ou de marque distributeur doivent être valorisés a minima à hauteur de ces indicateurs dans les conditions générales de vente. 

Les éleveurs laitiers ne peuvent pas attendre une année de plus que chacun se mette en conformité. Le changement est urgent et, alors que les charges s’envolent, nous ne pourrons pas accepter une nouvelle fois d’être le seul maillon de la filière à en subir les conséquences. 

La colère monte dans les campagnes. Les actions vont s’intensifier dans tous les départements de Bretagne et des Pays de la Loire. Nous saurons viser les plus récalcitrants à l’application de la loi : transformateurs, distributeurs ou centrales d’achat ...