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France agri mer a ouvert du 10 juin  au 31 décembre 2024 une téléprocédure de guichet pour des subventions à couverture de fosses et matériel d’épandage. L’Enveloppe totale de 19,2 M€ pour un taux de subvention

La FDSEA 53 et les Jeunes Agriculteurs 53 ont démontré leur détermination à s’opposer à l’accord avec le Mercosur à travers une série de manifestations marquantes. Plus de 200 agriculteurs se sont mobilisés dimanche dans

Les éleveurs peuvent commencer à déposer de lundi 18 novembre dès 17h et ce, jusqu’au vendredi 6 décembre 14h.  Ce dispositif de téléservice est opéré par FranceAgriMer et instruit par les DDT. Les informations relatives au

JA et la FNSEA se sont félicités, dans un communiqué de presse du 8 novembre, de l’élargissement du fonds d’urgence FCO (enveloppe de 75 millions d’euros) au sérotype 8 pour les ovins. En complément de ces

Depuis le mois d’août, Jeunes Agriculteurs et la FNSEA demandent un appui spécifique et rapide pour les agriculteurs qui doivent faire face à une année exceptionnelle, tant sur le plan climatique que sanitaire, aux conséquences

Une vingtaine d’élus laitiers des départements bretons et ligériens se sont retrouvés cette semaine à Carhaix dans le Finistère pour le séminaire de la FRSEA Ouest section lait. Première étape la visite de l’usine de

Témoignage d’Aurélien Ragot, responsable de la section « Agriculture biologique » à la FDSEA 53 Pouvez-vous nous expliquer l’approche de la FDSEA 53 concernant l’agriculture biologique ? Aurélien Ragot : La FDSEA 53 défend une

Alors que la Pac 2023-2027 a montré ces deux dernières années son incapacité à s’adapter aux réalités du terrain, les réseaux FNSEA et JA, en Mayenne comme ailleurs, n’ont cessé de se mobiliser pour faire

La Chambre d’agriculture des Pays de la Loire vous invite à une « journée technique avicole », le 26 novembre 2024 de 10h à 16h au Campus de Pouillé – Salle amphithéâtre – Les Ponts-de-Cé (49). Destinée

Dans un courrier adressé par la FDSEA et JA à la Préfecture de Mayenne le 23 octobre dernier, nous indiquions à l’administration les difficultés rencontrées par les agriculteurs pour respecter les règles afférentes à la

 Lettre ouverte à l’Etat français 

Le 7 octobre dernier, le collectif « RAFU » (« Résistances Aux Fermes usines ») lançait un mot d’ordre incitant à tenir des actions en tous genres contre des exploitations agricoles, des méthaniseurs et des outils de transformation agro-alimentaires. En Mayenne, plus d’une soixantaine de sites pouvaient potentiellement être visés par ces actions ! Fort heureusement, les opérations menées sur notre département se sont résumées en tout et pour tout aux déplacements d’une dizaine de cyclistes. 

 Si cet appel à mobilisation a donc fait un « flop » sur notre département, celui-ci s’est montré particulièrement stigmatisant à l’endroit de nos éleveurs qui ont dû appréhender, avec notre syndicat, leur groupement, leurs familles ou encore leurs voisins, l’éventualité d’une visite d’individus sur leur exploitation… Qui plus est, cet appel à mobilisation relayé par les médias a incité à instaurer, voire maintenir chez certains, un climat de défiance entre la population et le monde agricole. 

La publication sur internet d’une cartographie desdites « fermes usines », dynamique et nominative, est de plus une atteinte grave à l’image des citoyens que sont les agriculteurs. Dans un contexte où il ne se passe pas un jour sans que les agriculteurs ne soient pointés du doigt pour leurs pratiques, victimes de diffamations, voire d’agressions, nous en appelons à la responsabilité de l’Etat, pour condamner avec fermeté les méthodes de ces associations. 

Rappelons que les éleveurs sous régime des Installations Classées sous autorisation ici visés (c’est-à-dire élevant plus de 2 000 porcs charcutiers, 40 000 emplacements volailles ou encore plus de 400 bovins laitiers), se sont conformés à une procédure administrative garante de la protection de l’environnement et de la consultation du public. De son côté, l’État et ses représentants ont le devoir de les protéger et de valoriser la légalité de leurs pratiques. 

Nous sommes d’ailleurs très étonnés que « RAFU » ait pu s’appuyer sur des données à caractère personnel, transmises par les pouvoirs publics et qui citent explicitement le nom de chacune des fermes. Nous vous interrogeons donc sur la conformité de la mise à disposition de ces données avec le Règlement Général de Protection des Données (RGPD) : de quel fondement disposent les pouvoirs publics pour publier et céder ainsi de telles données à caractère personnel ? 

Au moment où le RGPD protège les droits de chaque citoyen, les agriculteurs pourraient se retrouver mis à l’index sans aucun recours possible ni aucune information sur le devenir des données à caractère personnel les concernant ? Quels sont les moyens donnés aux agriculteurs pour protéger leur image et leurs données personnelles ? Ceci est inacceptable et nous ne saurions cautionner un tel décalage au détriment des agriculteurs. 

 En effet, rappelons que l’activité agricole en France a ceci de particulier qu’elle repose sur une structuration économique et juridique atypique, avec des entreprises de petite taille, unipersonnelles, et bien souvent en nom propre. Aussi, la diffusion de données publiques ayant trait aux exploitations agricoles touche très directement des personnes physiques identifiées, et bien évidemment leurs familles qui bien souvent résident directement sur les fermes… Ces constats amènent à devoir considérer que les données agricoles doivent faire l’objet d’un traitement particulier dans la démarche d’open-data afin de protéger la vie privée des exploitants agricoles. 

Enfin, que des campagnes de communication puissent porter atteinte à l’intégrité des agriculteurs en s’appuyant sur des données publiques pose véritablement question. Nous souhaitons que les pouvoirs publics français élaborent des règles d’utilisation de ces données par des tiers, pour éviter que de telles accusations puissent être portées à l’encontre des agriculteurs. Il nous semble que cela est du ressort de l’État, de protéger nos exploitations et ceux qui les habitent au nom de la liberté d’entreprendre dont l’État doit être le garant. 

L’exaspération sur les exploitations est à son comble. Les éleveurs visés, stigmatisés, fichés et jetés en pâture par des associations qui manipulent des informations publiques sont excédés. Leurs exploitations sont régulièrement contrôlées, ils obéissent à des règles strictes, ils ont réalisé toutes les enquêtes, toutes les études demandées pour obtenir leur autorisation d’exploiter. « RAFU » et consorts (précisons que la Confédération Paysanne de la Mayenne a soutenu ce mouvement du 7 octobre sur son compte Facebook !) veulent aujourd’hui les faire passer pour des hors la loi, voire des criminels. Cette action met en danger l’ordre public et fait souffrir de nombreuses familles qui nourrissent les Français. 

Au-delà d’une prise de parole forte et d’un soutien indéfectible à nos éleveurs stigmatisés, nous attendons de la part des parlementaires et de l’Etat français de renforcer le cadre législatif encadrant les données publiques des exploitations agricoles et l’usage qui en est fait. Il y a en effet urgence !