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En 2024, les agriculteurs mayennais ont subi 3 événements climatiques exceptionnels qui ont particulièrement impacté certains exploitants agricoles les 12 mai, 18-19 juin et 31 juillet 2024. La demande de reconnaissance de pertes de fonds

Un mois après la demande de rendez-vous exprimée le 13 décembre dernier, Pierrick Horel, Président de Jeunes Agriculteurs et Arnaud Rousseau, Président de la FNSEA ont été reçus individuellement ce lundi 13 janvier par Monsieur

Lundi, une délégation de la FDSEA 53 a rencontré les responsables de l’Union des métiers de l’hôtellerie restauration de la Mayenne (Umih 53). Lundi matin, Isabelle Girard et Dominique Pivette respectivement présidente et déléguée générale

Les réunions cantonales ont démarré lundi dernier, réunissant déjà une centaine d’adhérents. Preuve, s’il en faut, que les sujets ne manquent pas et que les attentes quant aux propositions du syndicat restent fortes. Mayenne Une

Le 20 décembre, les élus de la FDSEA 53 ont rencontré les représentants de Biocoop, dont Fabrice Thière, président du directoire de Mayenne Bio Soleil, et Frédéric Faure, vice-président national de Biocoop. Les échanges ont

Comme chaque année, la FDSEA organise ses réunions cantonales. Avec, cette année, les élections à la Chambre d’agriculture en ligne de mire. Comme tous les ans, la FDSEA de la Mayenne débute l’année civile par

Tenues d’abord à Mayenne la semaine dernière, puis à Saint-Samson mercredi, les trois réunions organisées par la FDSEA et Polleniz sifflent le top départ de la cinquième campagne d’opérations collectives de régulation des corneilles noires

Le jeudi 12 décembre, la section porcine s’est réunie à Méral pour discuter de la conjoncture avec Arnaud Clouet le secrétaire général de la Fédération Nationale Porcine (FNP) et Eric Thébault le directeur de la FNP.

Après avoir organisé des formations de piégeurs agréés ces dernières années, la FDSEA53 vous propose de bénéficier de son nouvel achat groupé de cages à corvidés. Descriptif du produit : – cage 2 prises, avec compartiment d’appelant

Mardi 17 décembre 2024 à partir de 16h30, la Commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale auditionnera LACTALIS (représenté par la voix de son DG France) dans le cadre des annonces de septembre dernier (baisse

Indicateurs de référence « Prix de revient » mis à jour sur le 1er semestre 2024

Le 1er semestre 2024  marque un tournant, avec un prix de revient qui voit, pour la première fois depuis sa publication, poindre une stabilisation, même s’il reste à un niveau élevé. Du côté des signaux de marché, l’offre reste limitée en animaux, ce qui ne se traduit pas forcément dans les cotations, qui certes augmentent sur le marché de la femelle et du broutard depuis le début de l’année, mais diminuent nettement sur le marché du JB ! Dans toutes les catégories, quelles que soient les tendances sur les cotations, le prix de revient est toujours plus élevé ! Plus que jamais, dans ce contexte, il est primordial que les lois EGalim s’appliquent au plus vite, pour donner de la perspective aux éleveurs, avec la prise en compte du prix de revient Interprofessionnel de référence !

Une stabilisation du prix de revient, une première depuis sa publication et son calcul en 2019 !

Après des mois d’inflation,  les prix des matières poursuivent leur lente diminution sur l’année passée (chiffres de fin juin 2024 comparés à fin juin 2023 ; source : Ipampa viande bovine, RICA 2015, traitement Institut de l’élevage : aliments achetés : -8,5% ; engrais et amendements : -8,4 % ; énergie et lubrifiants : -0,5%), les indicateurs de prix de revient en viande bovine (calculés selon l’accord interprofessionnel en date du 22 mai 2019) sont stables sur le 1er semestre 2024. Bien que l’indice Ipampa viande bovine diminue, cette stabilisation s’explique par une hausse de l’indice rémunération, porté par le Smic, ainsi que la révision des aides PAC (de l’ordre de 6 centimes/kg).

Des signaux de marché, montrant une offre limitée en animaux !

La décapitalisation du cheptel bovin allaitant enclenchée depuis 2016, reste bien présente sur le début de l’année 2024 : au premier juillet 2024, ce sont encore 56 000 vaches allaitantes de moins par rapport à 2023 (soit -1.7%). Sur les 5 premiers mois de l’année 2024 (cumul de janvier à mai), la consommation par bilan diminue globalement (-3% à fin mai 2024 / 2023) et se traduit par la poursuite de la tendance à la baisse des abattages. Sur 2024, les chiffres le confirment : -2.50 % d’abattages sur l’année passée VS 2023 (Source : Normabev, semaine 26 entre  2024 VS 2023).

La décapitalisation se traduit logiquement par une baisse des naissances, de 83 000 animaux sur la campagne 2023-24 (-2.5%), et concentrée sur le début d’année 2024. Cette baisse implique donc une réduction des effectifs d’animaux mis sur le marché ! Ainsi, avec l’offre réduite et une demande accrue pour l’engraissement sur le marché français, les exports d’animaux vifs se sont réduits de 8% (tous marchés confondus) sur le premier semestre.

Dans ce contexte, avec une telle réduction de l’offre, et alors que la demande est dynamique, il ne peut avoir qu’un effet favorable sur les cours… D’ailleurs, l’arrivée de la FCO3 en France ne peut en aucun cas justifier des pressions à la baisse sur les prix, alors que les protocoles sanitaires avec PCR sont en place et que la demande reste marquée.

Des cotations en hausse sur le 1er semestre 2024, mais toujours insuffisantes face à un prix de revient qui reste très élevé !

Sur le 1er  semestre 2024, avec une offre toujours limitée en animaux, les cotations ont vu poindre une hausse, toutes catégories animales confondues (hausse de 0,31€/kg sur le Prix Moyen Pondéré entre la semaine 1 et la semaine 26). Cette hausse est cependant à nuancer, car si elle est vraie sur le marché de la femelle, que ce soit sur les vaches laitières ou sur les vaches allaitantes, ce n’est pas le cas sur le marché du Jeune Bovin qui lui a vu clairement s’effectuer des baisses entre 4 et 13 centimes du kg  sur la période selon les conformations ! Malgré des différences de marché, le constat lui reste le même pour toutes les catégories animales : le niveau des prix payés producteurs ne permet encore et toujours pas de couvrir la hausse des charges subie par les éleveurs. Sur le 1er semestre 2024 (comparé au 2nd semestre 2023), l’écart entre le prix de revient interprofessionnel et la cotation diminue sur l’ensemble des catégories, de façon plus ou moins forte! Les signes d’une amélioration de la rémunération des éleveurs bovins restent bien maigres sur le 1er semestre 2024… ! Bien que les charges soient stables, les cotations gros bovins entrée abattoir[1] n’opèrent pas d’augmentation comme attendu au vu des signaux du marché !!! Le prix payé producteur est donc toujours à perte, lorsqu’il est comparé au prix de revient !


[1] Cotation entrée abattoir : l’écart avec le prix en sortie ferme, effectivement payé au producteur est d’autant plus important

L’indicateur prix de revient interprofessionnel, l’élément indispensable au sein des contrats, pour faire face à l’envolée des prix des matières premières !

Il convient de rappeler que, dans le cadre d’EGALIM2, l’éleveur doit établir sa proposition de contrat à son premier acheteur et non l’inverse. Et le prix de revient interprofessionnel (selon la méthodologie de calcul en date du 22 mai 2019) – et non un autre ! – est, dans cette proposition, le socle indispensable à toute négociation. Le résultat de la mécanique de prix issue de la négociation, et présente dans le contrat, ne sera alors plus négociable par l’aval de la filière.

Par la prise en compte de l’indicateur interprofessionnel dans le contrat, l’éleveur a l’assurance de garder une viabilité économique sur son exploitation, face aux aléas extérieurs (flambée des matières premières, réforme de la PAC, hausse du SMIC …). Par le contrat, l’éleveur est aussi assuré de mieux contrer les éventuelles pressions à la baisse, saisonnières ou non, appliquées par les opérateurs. Il convient également de rappeler que la prise en compte de l’indicateur interprofessionnel dans un contrat, amène toujours à une meilleure valorisation que le prix du marché, même quand celui-ci augmente fortement comme en 2022 ! (cf. courbes ci-dessous)

Enfin, cela permet de donner de la visibilité aux éleveurs, à la filière, comme aux financeurs pour accompagner les jeunes. Avec la moitié des éleveurs qui partiront à la retraite dans les 10 années à venir, le renouvellement des générations est urgent.

Les graphiques ci-dessous donnent des exemples de situations concernant les prix payés aux éleveurs, sur vaches allaitantes, jeunes bovins et broutards, selon les modalités de prix négociées : si les ventes étaient au prix du marché (en noir), intégralement basées sur l’indicateur interprofessionnel de prix de revient (en vert), et entre les 2 avec des proportions différentes (en jaune, gris et orange)