À Méral comme à Loiron-Ruillé, on anticipe les semis de printemps en prévenant collectivement les dégâts des volatiles noirs.
Lundi dernier, les deux réunions d’information sur Méral et Loiron-Ruillé autour de la régulation des corvidés ont rassemblé une trentaine de personnes, actifs et retraités de l’agriculture.
Le message qui a gouverné les échanges en début de semaine était bien l’anticipation. Une anticipation souhaitée par le syndicat, de façon collective, au travers des rappels sur les conditions de tirs des corvidés et via le montage d’opérations de piégeage, accompagnées de Polleniz et de l’association des piégeurs de Mayenne.
Des hommes, du temps, du matériel...
3 ingrédients nécessaires pour instituer dans les territoires une régulation des corvidés efficace, à l’instar de celle menée l’an passé par les agriculteurs du secteur de Landivy et reconduite cette année. Sur Cossé-le-Vivien, outre les nouveaux bénévoles qui rejoindront le groupe prochainement, les agriculteurs devraient pouvoir compter sur la présence d’une trentaine de piégeurs agréés (dont 9 nouveaux formés) sur le canton, qui pourront ainsi encadrer les opérations de piégeage (déclarations en mairies, pièges sous tension, bilans annuels des prélèvements, etc.).
A Loiron, même raisonnement mais avec des effectifs deux fois supérieurs, gonflés par l’arrivée de 17 nouveaux piégeurs agréés. Respectivement, bénévoles et piégeurs agréés des deux cantons, tous seront amenés d’ici quinze jours à se retrouver pour affiner les commandes des cages pièges et projeter les endroits prioritaires pour la pose.
... et des appelants
Principale difficulté soulevée par les participants, l’approvisionnement en appelants (corvidés attirant leurs congénères dans les cages). Certains participants ont déjà indiqué détenir des appelants chez eux, et seraient prêts à les positionner d’ores-et-déjà dans les petites cages pour poursuivre « l’approvisionnement ».
Fabien Angot, responsable départemental de Polleniz, rejoint par le président de l’association des piégeurs Patrice Gilles a ajouté qu'ils allaient aussi faire le nécessaire de leur côté.