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Attention élevages en danger

Pauline COLLET GASTINEL
Le 21/03/2022 à 09:32 I Soyez le 1er à déposer un commentaire

Depuis des années les éleveurs laitiers subissent des vagues d’assauts, économiques, sociales, sociétales. Ces attaques incessantes ont déjà provoqué une quantité impressionnante de départs.

Ces départs ont déjà eu des conséquences ravageuses sur l’amont comme sur l’aval de la filière, quand on parle de souveraineté alimentaire, de transition agro-cologique, de dynamisme économique, dans les territoires à handicap naturel comme dans le croissant laitier. Le modèle de ferme familiale à taille humaine est déjà en danger et a une épée de Damoclès au-dessus de la tête : le renouvellement des générations, qui est loin d’être assuré aujourd’hui.

La guerre en Ukraine et ses conséquences sur nos filières viennent aggraver nos problèmes.

Depuis quelque temps déjà nous réclamons, en vain, des mesures de soutien spécifiques. En aucun cas cette crise ne doit provoquer un déclin irréversible de notre filière.

Les mesures présentées mercredi 16 mars par le gouvernement sont nécessaires, mais insuffisantes au regard des enjeux qui sont les nôtres. Nous avons la ferme laitière la plus durable au monde, car nous avons fait le choix de l’autonomie fourragère. Les mesures proposées ne le prennent pas en compte. Nous avions réclamé depuis 2016 un plan protéine, il a du mal à se mettre en place. Cette dépendance protéique est donc encore pour nous une charge majeure sur nos exploitations. A cette période de l’année nous allons faire les semis de printemps, mais la question va se poser : Cette production sera telle pour nous animaux où pour la vente ? La FNPL veut pouvoir défendre le maintien du troupeau sur tous les territoires et pour cela il nous faut deux axes forts : des aides conjoncturelles dédiées, car pour nous il est inenvisageable que les pouvoirs publics laissent se mettre en place une décapitalisation du cheptel laitier français. Et une réouverture des négociations commerciales sur les prix des produits laitiers qui DOIVENT IMPÉRATIVEMENT partir du prix payé aux producteurs pour construire un prix de vente comme le stipule la loi EGAlim2. Ce prix payé aux producteurs DOIT IMPÉRATIVEMENT  être construit à partir des indicateurs de prix de revient interprofessionnels qui prennent en compte nos charges actuelles : l’indicateur de prix de revient publié par le Cniel, validé par l’Europe pondéré tous les mois par l’IPAMPA.

Tout comme nos produits laitiers, le maintien de la polyculture élevage laitière a un prix, celui de l’autonomie alimentaire, celui d’un impact positif sur notre balance commerciale, celui des vertus d’une filière engagée dans la transition agroécologique, celui du maintien d’un patrimoine gastronomique incomparable. Il y a deux ans, la filière laitière n’a bénéficié, quoi qu’il en coute, d’aucune aide. La mensualisation de nos revenus nous a écartés des aides à la baisse du chiffre d’affaires. Aujourd’hui, les éleveurs laitiers ont besoin d’une aide significative pour passer un cap difficile et de donner raison au législateur qui a proclamé à l’unanimité la loi EGAlim 2.



   

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