L’assemblée générale de la Fédération Nationale des Producteurs de Lait (FNPL) s’est tenue cette semaine à Paris.
Après avoir validé tous les aspects statutaires, l’après-midi a été consacrée aux retours des groupes de travail issus des assises du lait de décembre dernier sur les thématiques des datas, de la production d’énergie, de la valorisation de la viande issue du troupeau laitier, de l’adaptation au changement climatique ou encore de l’attractivité du métier d’éleveur laitier.
Par la suite les représentants de la FNPL ont accueilli Catherine Geslain-Laneelle, directrice stratégie et analyse politique à la DG AGRI à Bruxelles, pour une table ronde sur la prochaine programmation PAC qui démarrera en 2027.
Elle a précisé qu’il était en effet déjà le temps de faire des propositions d’orientations, sachant que le cadre financier pluriannuel sera validé mi-2025.
Dès aujourd’hui l’objectif est de définir quelle vision nous avons de l’agriculture à l’horizon 10-15 ans et quels sont et seront les défis à relever.
Les représentants FNPL ont insisté sur la mise en place d’une « PAC de production ».
La question de la place de l’élevage et notamment de l’élevage laitier dans les politiques européennes a été longuement évoquée.
Catherine Geslain-Laneelle a insisté sur le besoin de l’élevage pour produire les protéines animales dont nous avons besoin pour notre alimentation.
Les éleveurs présents l’ont également questionnée sur les clauses miroirs concernant les produits d’importation ainsi que sur les discussions autour de la directive IED.
Elle a conclu sur le fait que nous devons travailler collectivement à mieux communiquer auprès du consommateur sur le fait que même le produit 1er prix français respecte aujourd’hui davantage de standards de qualité que les produits importés, cela passera notamment par l’amélioration de l’étiquetage.