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C’est en effet un appel à la vigilance que la FDSEA, JA, la FDCuma et les EDT de la Mayenne souhaitent adresser aux usagers de la route, tout comme il est adressé aussi auprès des

Mardi 24 septembre, c’est « sous bonne garde » que les responsables agricoles ont échangé avec les gendarmes à Laval. Au menu : vols, intrusions, sécurité routière et encadrement des manifestations. Les malheureux accidents de la route

Face à la profonde crise que traverse le monde agricole, Jeunes Agriculteurs et la FNSEA appellent le Gouvernement Barnier à faire de l’agriculture une priorité pour apaiser la colère et l’incompréhension grandissantes des agriculteurs, déçus

Si vous relevez des collèges  suivants,  Des listes électorales provisoires seront établies avant le 1er octobre 2024 et transmises aux maires et à la Chambre d’Agriculture. Dès réception des listes, le maire les fait immédiatement afficher

Après un conseil fédéral commun tenu le 12 septembre au CNOSF (Comité national olympique et sportif français) à Paris, réunissant près de 400 responsables syndicaux de métropole et outre-mer, le Space fut une nouvelle occasion

La Commission européenne vient d’autoriser chaque Etat membre à verser des avances sur les aides PAC plus élevées que le minimum règlementaire. Les agriculteurs pourront recevoir, dès le 16 octobre, 70% de leurs aides directes

Le 1er semestre 2024  marque un tournant, avec un prix de revient qui voit, pour la première fois depuis sa publication, poindre une stabilisation, même s’il reste à un niveau élevé. Du côté des signaux

Le 26 juillet dernier, FDSEA, JA, Chambre d’agriculture, Fédération des chasseurs, Polleniz, AMR et AMF de la Mayenne (associations des maires) ont acté devant la DDT de la Mayenne l’intérêt de questionner la population mayennaise

Une nouvelle session de formations des piégeurs agréés est organisée les 28 et 29 novembre prochains. Inscrivez-vous vite et obtenez, à vie, votre permis pour agir efficacement sur les espèces susceptibles d’occasionner des dégâts et

Plusieurs transformateurs proposent actuellement aux producteurs de lait de s’engager dans des démarches « bas carbone ». Les éleveurs laitiers peuvent en effet contribuer à lutter contre le réchauffement climatique en stockant du carbone, dans

Indicateurs de référence « Prix de revient » mis à jour sur le 1er semestre 2024

Le 1er semestre 2024  marque un tournant, avec un prix de revient qui voit, pour la première fois depuis sa publication, poindre une stabilisation, même s’il reste à un niveau élevé. Du côté des signaux de marché, l’offre reste limitée en animaux, ce qui ne se traduit pas forcément dans les cotations, qui certes augmentent sur le marché de la femelle et du broutard depuis le début de l’année, mais diminuent nettement sur le marché du JB ! Dans toutes les catégories, quelles que soient les tendances sur les cotations, le prix de revient est toujours plus élevé ! Plus que jamais, dans ce contexte, il est primordial que les lois EGalim s’appliquent au plus vite, pour donner de la perspective aux éleveurs, avec la prise en compte du prix de revient Interprofessionnel de référence !

Une stabilisation du prix de revient, une première depuis sa publication et son calcul en 2019 !

Après des mois d’inflation,  les prix des matières poursuivent leur lente diminution sur l’année passée (chiffres de fin juin 2024 comparés à fin juin 2023 ; source : Ipampa viande bovine, RICA 2015, traitement Institut de l’élevage : aliments achetés : -8,5% ; engrais et amendements : -8,4 % ; énergie et lubrifiants : -0,5%), les indicateurs de prix de revient en viande bovine (calculés selon l’accord interprofessionnel en date du 22 mai 2019) sont stables sur le 1er semestre 2024. Bien que l’indice Ipampa viande bovine diminue, cette stabilisation s’explique par une hausse de l’indice rémunération, porté par le Smic, ainsi que la révision des aides PAC (de l’ordre de 6 centimes/kg).

Des signaux de marché, montrant une offre limitée en animaux !

La décapitalisation du cheptel bovin allaitant enclenchée depuis 2016, reste bien présente sur le début de l’année 2024 : au premier juillet 2024, ce sont encore 56 000 vaches allaitantes de moins par rapport à 2023 (soit -1.7%). Sur les 5 premiers mois de l’année 2024 (cumul de janvier à mai), la consommation par bilan diminue globalement (-3% à fin mai 2024 / 2023) et se traduit par la poursuite de la tendance à la baisse des abattages. Sur 2024, les chiffres le confirment : -2.50 % d’abattages sur l’année passée VS 2023 (Source : Normabev, semaine 26 entre  2024 VS 2023).

La décapitalisation se traduit logiquement par une baisse des naissances, de 83 000 animaux sur la campagne 2023-24 (-2.5%), et concentrée sur le début d’année 2024. Cette baisse implique donc une réduction des effectifs d’animaux mis sur le marché ! Ainsi, avec l’offre réduite et une demande accrue pour l’engraissement sur le marché français, les exports d’animaux vifs se sont réduits de 8% (tous marchés confondus) sur le premier semestre.

Dans ce contexte, avec une telle réduction de l’offre, et alors que la demande est dynamique, il ne peut avoir qu’un effet favorable sur les cours… D’ailleurs, l’arrivée de la FCO3 en France ne peut en aucun cas justifier des pressions à la baisse sur les prix, alors que les protocoles sanitaires avec PCR sont en place et que la demande reste marquée.

Des cotations en hausse sur le 1er semestre 2024, mais toujours insuffisantes face à un prix de revient qui reste très élevé !

Sur le 1er  semestre 2024, avec une offre toujours limitée en animaux, les cotations ont vu poindre une hausse, toutes catégories animales confondues (hausse de 0,31€/kg sur le Prix Moyen Pondéré entre la semaine 1 et la semaine 26). Cette hausse est cependant à nuancer, car si elle est vraie sur le marché de la femelle, que ce soit sur les vaches laitières ou sur les vaches allaitantes, ce n’est pas le cas sur le marché du Jeune Bovin qui lui a vu clairement s’effectuer des baisses entre 4 et 13 centimes du kg  sur la période selon les conformations ! Malgré des différences de marché, le constat lui reste le même pour toutes les catégories animales : le niveau des prix payés producteurs ne permet encore et toujours pas de couvrir la hausse des charges subie par les éleveurs. Sur le 1er semestre 2024 (comparé au 2nd semestre 2023), l’écart entre le prix de revient interprofessionnel et la cotation diminue sur l’ensemble des catégories, de façon plus ou moins forte! Les signes d’une amélioration de la rémunération des éleveurs bovins restent bien maigres sur le 1er semestre 2024… ! Bien que les charges soient stables, les cotations gros bovins entrée abattoir[1] n’opèrent pas d’augmentation comme attendu au vu des signaux du marché !!! Le prix payé producteur est donc toujours à perte, lorsqu’il est comparé au prix de revient !


[1] Cotation entrée abattoir : l’écart avec le prix en sortie ferme, effectivement payé au producteur est d’autant plus important

L’indicateur prix de revient interprofessionnel, l’élément indispensable au sein des contrats, pour faire face à l’envolée des prix des matières premières !

Il convient de rappeler que, dans le cadre d’EGALIM2, l’éleveur doit établir sa proposition de contrat à son premier acheteur et non l’inverse. Et le prix de revient interprofessionnel (selon la méthodologie de calcul en date du 22 mai 2019) – et non un autre ! – est, dans cette proposition, le socle indispensable à toute négociation. Le résultat de la mécanique de prix issue de la négociation, et présente dans le contrat, ne sera alors plus négociable par l’aval de la filière.

Par la prise en compte de l’indicateur interprofessionnel dans le contrat, l’éleveur a l’assurance de garder une viabilité économique sur son exploitation, face aux aléas extérieurs (flambée des matières premières, réforme de la PAC, hausse du SMIC …). Par le contrat, l’éleveur est aussi assuré de mieux contrer les éventuelles pressions à la baisse, saisonnières ou non, appliquées par les opérateurs. Il convient également de rappeler que la prise en compte de l’indicateur interprofessionnel dans un contrat, amène toujours à une meilleure valorisation que le prix du marché, même quand celui-ci augmente fortement comme en 2022 ! (cf. courbes ci-dessous)

Enfin, cela permet de donner de la visibilité aux éleveurs, à la filière, comme aux financeurs pour accompagner les jeunes. Avec la moitié des éleveurs qui partiront à la retraite dans les 10 années à venir, le renouvellement des générations est urgent.

Les graphiques ci-dessous donnent des exemples de situations concernant les prix payés aux éleveurs, sur vaches allaitantes, jeunes bovins et broutards, selon les modalités de prix négociées : si les ventes étaient au prix du marché (en noir), intégralement basées sur l’indicateur interprofessionnel de prix de revient (en vert), et entre les 2 avec des proportions différentes (en jaune, gris et orange)