Cette réunion souhaitée et demandée depuis plusieurs mois par les éleveurs, a permis de mettre sur la table le sujet sans aucun tabou. Après avoir échangé et déroulé l’historique de la crise, les problèmes et les rôles de chacun, un constat a été partagé entre les 2 parties : le prix du chevreau de 4 jours à 2 euros n’est pas acceptable pour une filière voulant tendre vers une qualité d’excellence ; pas plus que le discours anxiogène de certains acteurs commerciaux sur le non-ramassage des chevreaux sur telle ou telle période. Nous devons trouver collectivement des solutions pour aller chercher de la valeur ajoutée pour tous les maillons. Un marché existe même si la crise de la Covid-19 a fortement déstabilisé les équilibres. De plus, les pouvoirs publics sous la pression de la FNEC3 ont débloqué des sommes conséquentes pour pouvoir dégager le marché. Il est a noté la volonté individuelle des participants à cette réunion de faire évoluer les choses afin de ne pas faire des 8 derniers mois une norme pour l’avenir. FNSEA et JA Nouvelle-Aquitaine et Pays de la Loire s’accordent d’une rencontre qui se tiendra le 13 janvier prochain avec les engraisseurs adhérents à la Fnenc 4 afin d’avancer rapidement, pour qu’éleveurs et engraisseurs, ainsi que toute la filière sortent de cette situation et posent les jalons de relations commerciales plus équitables et rémunératrices pour tout le monde. En tout état de cause la FNSEA et JA Nouvelle-Aquitaine et Pays de la Loire soulignent le travail effectué par Interbev Caprin sur ce dossier et tient à réaffirmer le rôle incontournable de l’interprofession où sont présents tous les acteurs nationaux. Elle, et elle seule doit donner les orientations et le tempo pour cette filière. Sortons dignement par le haut de cette crise, pérennisons tous les acteurs de la filière chevreau et construisons collectivement